La minute partenaire : rencontre avec CIPAM

Bonjour Monsieur Routaboul, nous sommes très heureux de pouvoir échanger un peu plus longuement avec vous afin de permettre à notre communauté de vous découvrir vous et votre société CIPAM. 

 

Pouvez-vous nous présenter en quelques mots les activités de CIPAM ?

CIPAM, c’est une entreprise qui propose des solutions de traçabilité et solutions connectées pour l’industrie 4.0. En bref, nous aidons les industriels à mettre en œuvre leur transformation numérique. L’objectif est de permettre à nos clients de faciliter les processus industriels et limiter les erreurs humaines en ajoutant de la technologie. Nous mettons en place des Codes-Barres, Data Matrix ou encore des puces RFID et autres balises Bluetooth qui permettent de tracer le matériel (matières premières, produits finis, chariots, caisses de transport…), géolocaliser TOUT objet voire les personnes pour augmenter la sécurité. Par exemple, le processus de fabrication est tracé de sa conception jusqu’à son utilisation. La traçabilité, c’est du berceau à la tombe ! 

 

Comment se porte votre activité en cette période si singulière ? 

La COVID, fort heureusement ne nous a pas posé trop de contraintes, nous travaillons en continu et avons peu recours à l’activité partielle. L’industrie est un secteur qui ne s’est pas vraiment arrêté. Avec la crise, nos clients sont prêts à investir dans des systèmes qui les rendent plus productifs et vont leur permettre d’avoir un avantage concurrentiel. Nous avons aussi su nous adapter, par exemple en cette période de COVID, nous proposons la solution d’un fournisseur (NOCCELA) : un badge qui permet aux utilisateurs de respecter les distanciations physiques. C’est-à-dire que le badge se met à biper pour avertir la personne dès qu’elle se trouve trop proche d’une autre. À CIPAM, on ne fabrique pas beaucoup de produits, nous sommes des intégrateurs : nous choisissons les meilleurs équipements du marché pour répondre à un besoin donné. Nous avons un vrai rôle d’audit et de conseil pour nos clients afin de leur fournir les meilleures solutions. Et avec nos, bientôt, 30 ans d’expérience dans le domaine, on peut dire qu’on est de bon conseil !

 

Plutôt occupés alors ! Et pour vos clients ? Qui sont-ils ? 

Notre clientèle est nationale et internationale, nous avons une filiale au Maroc, nous intervenons partout où nos clients sont présents. Néanmoins, nos prospects sont plutôt nationaux. On intervient dans tous les domaines de l’industrie (sauf le retail) à l’exception de pépites locales (glisshop, Picture) qui ont le souci de l’économie locale. Nous avons une grosse activité sur le secteur de la santé. Par exemple, nous fournissons les étiquettes pour les éprouvettes pour qu’elles soient facilement repérables par les praticiens. Nous aimons privilégier les relations locales et les circuits courts. Nos sous-traitants sont principalement du Puy-de-Dôme et de l’Auvergne mais nos fournisseurs d’équipement sont majoritairement étrangers (USA, Allemagne…). De plus, nous sommes aussi une des seules entreprises auvergnates sur notre segment, ce qui nous donne un beau rayonnement dans la région. La plupart de nos clients aiment savoir qu’ils font travailler le tissu économique local.

 

Vous êtes un sponsor majeur du HBCAM63. Que pensez-vous de cette nouvelle équipe et de ses orientations pour les Volcaniques ? 

J’ai senti que les membres du CA ont une vraie volonté de créer une émulation saine autour d’un projet ambitieux mais raisonnable. Les joueuses semblent avoir un bon état d’esprit et s’impliquent dans le club y compris auprès des entreprises partenaires. L’encadrement semble faire du bon travail et les résultats ont l’air prometteur. Mais le contexte fait qu’il est difficile de préjuger de la suite…

 

Quelles ont été vos motivations pour rejoindre l’aventure des Volcaniques ? 

Je suis handballeur de longue date (toujours en activité malgré mon âge avancé), président du club de Chamalières (club partenaire), il était donc naturel de répondre favorablement lorsque le HBCAM63 a sollicité CIPAM. Mais la décision de devenir partenaire a été prise en groupe. À CIPAM, aussi, nous la jouons collectif !

Par ailleurs, CIPAM participe à de nombreuses associations, clusters et autres fédérations professionnels, mais participer à un réseau d’entreprises locales de tous horizons me plaît, surtout dans un cadre moins formel et autour du sport, c’est parfait. 

Je sens aussi que c’est le moment d’accompagner la croissance de ce club. C’est un projet récent, mais qui fait sens. Et, économiquement, c’est abordable ! 

Les valeurs de l’équipe correspondent à celles de l’entreprise : atteindre le sommet tout en restant à échelle humaine.

Avec l’exposition que connaissent le handball masculin ou le foot féminin, cela me semble logique de participer à l’émergence du hand féminin. Sur l’agglomération clermontoise, l’ASM et le Clermont Foot portent les couleurs de la région au masculin, mais la parité est là avec les panthères de Chamalières et le HBCAM63 ; elles méritent d’avoir autant de visibilité.

 

Avez-vous assisté aux premières journées à la Maison des sports, que pensez-vous du début de saison ? Que souhaiteriez-vous dire aux Volcaniques ?

 

J’ai assisté personnellement à un match. La salle était bien remplie, mais malheureusement ça n’a pas duré… le niveau de jeu est très intéressant. J’espère que la reprise de la saison sera du même niveau. 

Je souhaite bien évidemment aux volcaniques une excellente année 2021, en espérant que leurs objectifs sportifs seront accomplis et surtout qu’il n’y aura pas de blessures ! En tout cas, elles peuvent compter sur notre soutien indéfectible !

 

Quel est votre engagement dans le sport et pour votre territoire ? 

Historiquement, CIPAM aide les clubs amateurs à forte proportion de bénévolat. Nous aimons les passionnés qui s’engagent sans contrepartie. La vie associative a besoin de soutien, alors nous aidons à notre mesure. Cela nous plaît aussi d’aider les structures qui ont d’excellents résultats dans leur discipline et qui n’ont pas forcément une grosse visibilité.

 

Merci Vincent pour votre temps ! Rendez-vous ce week end pour suivre nos Volcaniques en live sur nos réseaux sociaux !